(Uuraam-Shulaan
[Clydön])
Type
de monde :
Sphérique rocheux
Taille
:
D (diamètre équatorial de 2 344km)
Echappée
:
2 tours
Rotation
:
20 heures
Révolution
:
257 jours
Lunes
:
Tòn Sihuà
Population
:
458 239 yen’lua, 205 783 shan'lao
Trame
magique :
Resserrée, magie divine dominante
Autre
monde désertique du système du Dragon d’or, Shu Lon se
différencie de
Nihn Pao par sa bande équatoriale verdoyante, s’accrochant à une
ancienne chaîne de montagnes d’où s’écoulent plusieurs
rivières alimentant la jungle alentour.
Au-delà
de cette région fertile, le désert reprend ses droits, et voit ses
dunes régulièrement déformées par des vents puissants. Des zones
rocailleuses recouvrent les pôles, avec de nombreux bassins étagés
dans lesquels bouillonne la bile du dragon, un puissant acide, jadis
employé pour des rituels mystiques.
Ports d’accueil : Pas moins de cinq grands royaumes yen’lua ont compris depuis longtemps l’intérêt de maintenir un port spatial au sein de leur territoire. Avec plus ou moins de succès, ces havres ont prospéré de différentes manières. Dans le royaume de Gyen Lon, une théocratie éclairée gouvernée par les shugenja de Shan'Luan, la grande métropole de Yolon est un port taillé dans la roche blanche du plateau d’altitude soutenant le territoire. La capitale du royaume dispose de cinq grandes plateformes entourées de hautes statues louant la faune légendaire de Shu Lon. Les yen’lua disposent eux-mêmes d’une dizaine de petites nefs spatiomantiques, formant essentiellement une garde d’honneur pour les invités de marque. Cette force spatiale représente également une suprématie dans le ciel de Shu Lon, et les équipages sont composés presque entièrement de shugenja, en mesure de repousser les attaques les plus violentes.
Yolon
ne possède qu’un petit zocalo, où seules des ressources locales
sont proposées, le
Roi Shu’Zin Fen
favorise en effet l’accueil d’ambassades et de guildes
étrangères, formant des alliances politiques indispensables à la
survie de son domaine. Le Trône du Dragon possède ainsi une enclave
au sein de Gyen Lon, mais le
Sen’shu
Hoji’kuen Lun,
représentant impérial sur ce monde, mesure soigneusement chaque
action afin de ne pas voir se former une alliance entre les royaumes autochtones.
A
l’opposé de Yolon se trouve le port marchand de Su’Zin,
capitale du minuscule royaume de Su Yunnin. Les shan'lao ont pris
le contrôle du commerce dans ce territoire, ou un roi fantoche yen’lua assure une apparence de traditions ancestrales. Le port est
ceint de murailles faites de madriers épais, dissimulant une ligne
de crache-feu shan’lao prêts à dispenser la mort aux alentours.
Les
négociants de Ryu Shan viennent ici exploiter les anciennes mines
Clydön ainsi que les essences rares de la jungle. Sous la férule
des marchands et de leurs bushi grassement payés, Su Yunnin et son
port ont su prospérer depuis plusieurs décades, formant un îlot de
stabilité au milieu du chaos politique yen’lua.
Les
voyageurs doivent se plier à la corruption importante régnant en
ces lieux. Seuls ceux d’ascendance lao ou shan’lao sont épargnés,
les autres doivent s’acquitter de taxes jugées honteuses partout
ailleurs. Le zocalo de Su’Zin est cependant conséquent, avec des
étals supportant des marchandises clairement volées. Une vingtaine
de nefs spatiomantiques de moyens tonnages sont posés dans des berceaux fait
de cordages et soutenus par des ballons les maintenant en l’air
entre des arbres massifs, où sont disséminées plateformes et
passerelles. Les différents quartiers portuaires sont ainsi
disséminés verticalement, tandis que le reste de la cité s’étend
au niveau du sol et à l’abri du rempart.
Ressources
:
Shu Lon concentre de nombreuses ressources végétales au sein de sa
ceinture équatoriale. Bien que les sources soient peu nombreuses,
une jungle luxuriante s’est depuis longtemps développée, et gagne
du terrain sur le désert alentour. L’importante population limite
cependant la prolifération et dans sa plus grande largeur, la bande
équatoriale se maintient depuis des siècles à une soixantaine de
lieues.
Plusieurs mines de jade sont toujours exploitées, et de nombreuses fresques anciennes indiquent que les ancêtres des yen'lua œuvrèrent là au service des Sorciers. Comme à travers les Sphères de cristal du Shou'sin Lao, la pierre précieuse joue un rôle prépondérant dans la culture locale, et celui qui est extrait des mines équatoriales de Shu Lon est un jade blanc veiné de vert sombre, très apprécié des joaillers lao.
Suivant scrupuleusement le Dharma shan'lao, les habitants de cette planète sont majoritairement végétariens et leur cuisine reste connue pour la profusion et l'usage de ses aromates.
Plusieurs mines de jade sont toujours exploitées, et de nombreuses fresques anciennes indiquent que les ancêtres des yen'lua œuvrèrent là au service des Sorciers. Comme à travers les Sphères de cristal du Shou'sin Lao, la pierre précieuse joue un rôle prépondérant dans la culture locale, et celui qui est extrait des mines équatoriales de Shu Lon est un jade blanc veiné de vert sombre, très apprécié des joaillers lao.
Suivant scrupuleusement le Dharma shan'lao, les habitants de cette planète sont majoritairement végétariens et leur cuisine reste connue pour la profusion et l'usage de ses aromates.
La
faune de Shu Lon est particulièrement diversifiée, avec de grands
prédateurs maraudant sur les versants des montagnes équatoriales.
Les créatures Su sont anormalement nombreuses et contrôlent
d’importants territoires, où seules des forces militaires
conséquentes peuvent espérer survivre.
Cultures : La culture Yen’lua s’est développée pacifiquement aux abords de la jungle et à partir de communautés d’esclaves affranchis, peu après le Grand Soulèvement. Face aux conditions climatiques rigoureuses et aux monstres Su limitant déjà les incursions dans la jungle, une culture agraire se développe autour de l’économie d’eau. La notion de peuple apparaît avec l’émergence d’une caste cléricale vénérant un panthéon aux divinités proches de celles du Quinconce de Jade.
Les yen’lua développent des villages et gagnent du terrain sur la
jungle, ils perdent rapidement le souvenir de leurs anciens maîtres
et les ruines des métropoles en altitude se nimbent de mystère. Un
siècle après l’édification d’une première grande cité,
Su’nang,
des groupes d’explorateurs partent à la recherche de mines
légendaires dans les montagnes. Ils ne sont que les premiers à
vouloir réclamer les ressources de la jungle équatoriale, et en
quelques décennies, comptoirs et avant-postes fleurissent là où
émergeront plus tard les
Royaumes du Yen’pao.
Contrairement
à d’autres cultures expansionnistes, les yen’lua favorisent la
discussion et la réflexion. Les nouvelles terres défrichées sont
partagées équitablement et les ressources rares sont réparties
entre les différents ateliers en train de naître. Les prêtres
tentent régulièrement de prendre le pouvoir mais échouent invariablement, tandis que le culte populaire de Shan'Luan se fortifie. Peu
avant l’arrivée des nefs shan’lao, la caste cléricale est
brutalement éliminée par des populations excédées.
Pour
beaucoup de sages, le choc culturel résultant de la rencontre entre
les shan’lao et les yen’lua amena la fin de ce qui aurait pu être
une civilisation brillante et porteuse de paix. Redoutables
conquérants soutenus par des dieux puissants, les shan’lao n’ont
aucun mal à établir leurs colonies sur Shu Lon. Des exemples sont
faits, mais les yen’lua favorisent la vie aux abords du désert,
tandis que les envahisseurs s’implantent plus facilement dans les
hauteurs, bâtissant des ports spatiaux qui deviennent les capitales
de nombreuses petites enclaves.
C’est
sans doute au contact des yen’lua que la culture guerrière shan’lao se transforme, et se tourne vers le négoce. Bien qu’ils
restent expansionnistes par nature, la diplomatie succède à la
menace des armes, et c'est à travers leurs premières échanges que né le Dharma shan'lao, un code de conduite morale convenant parfaitement à tous, et permettant l'unification au niveau spirituel. Les derniers souvenirs des cultes divins disparaissent alors pour les yen'lua, qui se tournent définitivement vers l'exemple que monde le dragon cosmique Shan'Luan.
Les
Yen’lua
forment des communautés de quelques centaines d’habitants, avec
une structure familiale forte et patriarcale. Les shugenja du
Dragon d’or officient en tant que prêtres itinérants et accordent
leur bénédiction à ceux qui souhaite s’unir sous les auspices de Shan'Luan. Un homme peut s’unir à plusieurs femmes, mais pas
l’inverse, ce qui depuis peu provoque de vives protestations parmi
une gente féminine apprenant à voyager, à faire du commerce ou
partant à l’aventure.
Chaque
communauté est dirigée par un conseil des anciens, qui choisit une
personnalité adaptée durant les situations de crise. Les anciens de
plusieurs communautés peuvent se réunir en cas de problème de
grande ampleur, et les opposants à ce type de gouvernement restent
rares. Les shugenja sont les garants de l’ordre établi, ils
voyagent d’une communauté à l’autre, faisant régner la justice
du Dragon d’or et soutenant les anciens dans leurs décisions.
Héros du peuple, ils sont la principale force militaire parmi les
Royaumes du Yen’pao,
de petites nations crées à partir d’anciennes alliances entre
villages yen’lua, afin de montrer leur force aux Shan'lao. En
réalité, le Yen’pao est une antique alliance économique entre
les plus anciennes cités Yen’lua bordant le désert. Les richesses
de ces domaines sont de grands troupeaux de chèvres, des silos à
grains et depuis peu, un artisanat du métal entraînant une saine
rivalité entre maîtres artisans.
Les yen’lua connaissent la spatiomantie mais ne voyagent guère au-delà
du ciel. Quelques shugenja de Shan'Luan s’aventurent
ponctuellement dans le système du Dragon d’or, mais représentent
des exceptions.
L’influence shan’lao a fait son œuvre, et les royaumes les plus prospères
disposent de petites milices, encore peu redoutables, mais se formant
aussi souvent que possible auprès d’aventuriers et de mercenaires.
Les yen’lua ont conscience de ne pouvoir maintenir le fragile
équilibre de leur culture pacifique, et observent avec inquiétude
la prospérité agressive de leurs voisins.
Les
Shan’Lao
de Shu Lon sont des colonisateurs ayant appris la patience. Face à
leurs lointains cousins et cousines yen’lua, ils savent que leur
culture prédominera, et incitera ces derniers à s’intégrer au
Shan’Ryutaan. Industrieux, les shan’lao exploitent les ressources
de la jungle équatoriale et bâtissent des avant-postes pour leurs
comptoirs marchands. Source de l’instabilité politique sur ce
monde, ils intriguent et influences leurs voisins afin
d’acquérir sans cesse de nouvelles ressources. Ils louent
mercenaires et magie afin d’engendrer le chaos parmi les
Royaumes
du Yen’pao,
et encouragent les plus ambitieux à fonder de nouveaux territoires.
Malgré
tout, les shan’lao ont conscience du lien unissant leurs deux
peuples, et protègent les yen’lua de l’influence des conquérants
Lao.
Divisés en communautés sous l’autorité des
Guildes Jadéennes, principales forces commerciales sur Ryu
Shan. La plupart des maisons marchandes ont fondées des domaines
rassemblés sous le nom de Royaumes
Jadéens,
gouvernés par les
Nan Zuho,
ou Seigneurs-en-exil. Alors que leur influence se trouve limitée par
les contraintes politiques sur Ryu Shan, les Guildes du Jade trouvent
sur Shu Lon l’occasion de prospérer et de préparer un glorieux
avenir. L’ingérence du Shou’sin Lao est extrêmement réduite,
grâce à la corruption, mais les shan’lao savent devoir préparer
une résistance armée.
Le
cœur de cette culture est incarnée par le
Royaume de
Shu Nyao,
où se rassemblent les bushi exilés du Shan’Ryutaan, sous
l’autorité du Nan
Zuho
Lu Ken Shi
(Shan’Lao
♂/ Bushi 14/ LN),
un redoutable seigneur connaissant une prospérité apparemment sans
limite, et jouant aussi bien de l’intrigue avec les
Royaumes
du Yen’pao que de la force face aux autres Seigneurs du Jade.
Ambitieux fils aîné de la Maison Shi, il compte sur son sang pour
accroître l’étendue de son domaine, ses vingt-trois filles lui
assurant de nombreux mariages d’intérêts.
Les shugenja sont peu nombreux au sein des Royaumes du Jade, préférant
se rassembler au plus près du pouvoir sur le monde voisin. Les
Guildes Jadéennes emploient plus fréquemment des sorciers,
d’ordinaire méprisés sur Ryu Shan, mais grassement payés afin
d’officier au sein des cités shan’lao de Shu Lon.
Une classe de prestige
shan'lao : Le bushi jadéen
Exilés par leurs pairs du
monde de Ryu Shan, les bushi shan'lao de Shu Lon acceptent parfois un mode de
vie différent, sur une planète qu'ils apprennent à aimer comme un nouveau
foyer. Le bushi jadéen s'est imprégné, dans une certaine mesure, des
enseignements du Dharma et tout en servant un maître shan'lao, fait régner
l'ordre et la justice parmi les communautés yen'lua. Conciliant et doué pour la
diplomatie de court, il ne renie pas son lignage noble, mais comprend qu'avec
la domination du Shou'sin Lao, il lui faut pactiser avec un ennemi impossible à
vaincre.
Conditions de classe
Alignement : Obligatoirement Loyal.
Dons : Spécialisation martiale.
Compétences : Diplomatie, Connaissance - Sphère du Dragon d'or,
Etiquette (Lao).
Compétences de classe
:
Artisanat [Taille de pierre] (Int), Connaissance [Sphère du Dragon d’or] (Int),
Diplomatie (Cha), Etiquette (Int), Héraldique [Shu Lon] (Int), Intimidation
(Cha), Survie [Jungle] (Sag), Vigilance
(Sag).
Points de
compétences à : 2+ (modificateur d’Intelligence).
Armes et armures
: Un bushi jadéen manie l’arme traditionnelle de sa
maison, généralement un katana ryutaan. Bien qu’il soit formé au maniement des
armes simples et de guerre propres à la culture shan’lao, il préfère concentrer
son expertise sur son arme de prédilection. Les bushi méprisent l’usage des
boucliers, ils s’entraînent cependant au port de la cuirasse ryutaan.
Lame
de jade :
Le premier signe distinctif des bushi jadéens vis-à-vis de leurs pairs est leur
arme ancestrale, désormais magnifiée par le mystérieux pouvoir du jade de Shu
Lon. L’arme obtient la capacité de Protection
contre le Mal (Pr1), utilisable par le bushi comme un prêtre de même
niveau. Elle inflige en outre +2 points de dégâts/ niveau, mais uniquement
contre les créatures animentales.
Ki
martial :
Au 2nd niveau de sa classe de prestige, le bushi apprend à mieux
maîtriser son Ki, et en réussissant un jet de Vigueur (DD 15), il peut ainsi
réduire le coût de 4 points de vie de moitié. Au 5ème niveau, le DD
de son jet de Vigueur est de 10.
Jade-dragon : Au 4ème
niveau, l’arme du bushi voit son efficacité renforcée contre les monstres Su
peuplant la jungle équatoriale de Shu Lon, elle inflige contre eux des
critiques sur 16-20 ainsi qu’un bonus de +2 aux dégâts.
Sites notables : La planète est un vaste désert abandonné à de dangereux prédateurs géants, tandis que des communautés se rassemblent au cœur de la jungle équatoriale, depuis le début de l’Âge des Conquérants. Les Sorciers laissèrent nombre de leurs sanctuaires en bon état, avant de fuir vers des mondes mieux protégés. Ce sont leurs ruines que les explorateurs viennent chercher dans les contreforts de Sheng’na Pao, l’Epine dorsale du Dragon.
Shu
Lon tire son surnom de puits de mines inondés depuis des siècles,
et desquels s’échappent des vapeurs provoquant visions et
hallucinations. Les
Sources chaudes
sont des lieux difficiles d’accès, situés dans des contreforts
recouverts par la jungle, et où même les shan’lao ne se risquent
pas. Pour la majorité des individus parvenant sur le site,
s’immerger dans ces sources sans fonds entraîne de violentes
convulsions et une mort souvent douloureuse. Mais certains survivent,
développant par la suite d’étranges pouvoirs qu’ils canalisent
à travers les métaux anciens, toujours exploités dans les mines shan’lao.
La
grande métropole Clydön de Seredeel-Pahnuurt
est un ensemble de ruines se dressant encore sur un haut plateau
exempt de végétation. Les vestiges de six berceaux géants de
pierre indiquent autant de mouillages pour des vaisseaux de guerre
dépassant les cent tonnes. La cité était un port spatial renommé,
mais qui fut la cible de nombreuses expéditions shan’lao, qui
pillèrent tous les dépôts et salles secrètes des lieux.
Des
rumeurs veulent cependant qu’il existe un sanctuaire profondément
enfoui sous la cité, et où furent laissés des plans concernant la
conception de nefs d’un modèle alors inédit. Des maquettes de
filaments métalliques entrelacés ont bien été découvertes au fil
des ans, à travers les ruines de surface, et quelques salles
semblent avoir abritées le quartier général d’un Ohnraad,
pour le moins.
Tòn
Sihuà
La
petite lune de Shu Lon est recouverte par une jungle aux feuillages
dorés, au sein de laquelle prolifèrent les
Sheng’si,
de petits dragons sans ailes et aux écailles orangées, qui aiment
se lier aux membres des autres peuples. La majorité des shugenja de
la Sphère du Dragon d’or viennent en pèlerinage afin de se lier
avec ceux qu’ils considèrent comme les enfants de Shan'Luan.
D’autres font le voyage mais repartent souvent sans compagnon
draconique, ces derniers semblant posséder des critères de
sélection nombreux et mystérieux.
La
jungle de Tòn Sihuà n’est pas sans dangers, sa canopée est en
effet composée de feuillages tranchants comme des lames, et pouvant
déchiqueter la chair comme des armures légères. Pire encore, des
vents puissants peuvent soulever des amas de ces feuilles dorées,
qui deviennent alors des nasses mortelles et particulièrement
mobiles, frappant les navires en approche.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire