(Uuraam-Nihuaan
[Clydön])
Type
de monde :
Sphérique rocheux
Taille
:
D (diamètre équatorial de 5842km)
Echappée
:
5 Tours
Rotation
:
19 heures
Révolution
:
380 jours
Lunes
:
Tòn Nihuà
Population
:
78 532 Yonesh, 12 058 Yen’lua, 257 Lao
Trame
magique :
Diffuse, magie profane dominante
Au plus près du soleil d’or se trouve Nihn Pao, un monde désertique régulièrement englouti par de violentes tempêtes brûlantes. Les étendues de dunes semblent se prolonger à l’infini, et les sources d’eau sont rares et fréquemment ensablées. Quelques oasis s’accrochent à des socles rocheux proches des pôles, où une faune de redoutables prédateurs se bat pour la survie.
Une
mer cernée de basses collines offre un havre pour les quelques
communautés qui subsistent encore sur ce monde. Les ressources de ce
milieu vont en s’épuisant, malgré un strict contrôle durant les
campagnes de pêche, mais permettent malgré tout de subvenir aux
besoins des populations locales.
Ports d’accueil : Les trois dernières cités encore peuplées de Nihn Pao bordent le miroir d'argent de Shang Nihuà, la majorité de leurs quartiers sont désertés, et seuls quelques demeures indiquent que des communautés vivent là. Cités portuaires vivant de la pêche, elles abritent d’anciens aventuriers et des autochtones sédentaires vieillissant. Tous connaissent bien la spatiomancie et nombreux sont ceux pouvant identifier d’anciens navires descendant du ciel. Au vu du nombre de nefs atteignant Nihn Pao, plus aucune taxe portuaire n’est prélevée depuis longtemps, et il est même rare que des comités d’accueil soient organisés.
Seul
le port de Hon-Lat
abrite encore un chantier naval, aux dimensions modestes, mais
permettant aux rares voyageurs d’effectuer des réparations sur la
plage de sable blanc. A son apogée, cinq siècles plus tôt, la
communauté abritait un millier d’habitants, et trois fois plus de
marchands itinérants, qui venaient troquer des écailles de vers
géants, alors nombreux au sein du désert, contre des pierres
précieuses, qui firent la fortune de nombreux individus dans
Hon-Lat.
Les
Lao sont les derniers colonisateurs à avoir annexé les trois cités
maritimes, sans même laisser une garnison afin d’en assurer la
défense. Le Yon’shu régnant sur le monde est membre d’un clan
mineur, sans aucune influence, et résident dans un ancien palais
aménagé aux goûts de son peuple. Entouré d’une trentaine de
vieux et loyaux serviteurs, le Yon’shu
Hu’Leng Tziao
(Lao
♂/ Voix du Dragon 10/ LN)
a fait le choix de s’intégrer à la population locale plutôt que
d’imposer les lois du Dragon. Particulièrement apprécié pour ses
largesses et les réceptions qu’il organise, il est également
grand amateur de nefs spatiomantiques et joue parfois le mécène afin
d’aider les aventuriers désireux de s’élancer vers les étoiles.
Hon-Lat
ressemble cependant à une ville abandonnée, sa population
n’excédant pas les trois cent individus. Des tribus nomades
viennent encore faire un peu de négoce, et la flotte de pêche, une
dizaine de grandes barques, permettent de subvenir à tous les
besoins. Un ancien temple de Shan'Luan se dresse au centre de la
ville, il est encore un lieu de pèlerinage pour de nombreux shugenja
venant des mondes proches du système, et une petite congrégation de sohei entretien les lieux et vit du commerce d’onguents et de
décoctions.
L’autorité impériale se résume ici à deux Dragons amarrés dans le port et servant essentiellement à patrouiller en orbite, au cas où des pillards utiliseraient Nihn Pao comme avant-poste pour des raids sur des mondes plus importants. Hon-Lat est cependant connu pour son petit cimetière d’épaves, que des aventuriers viennent explorer afin de pouvoir restaurer une coque pouvant accomplir quelques voyages au sein du Vide.
Ressources : A l’exception de la petite mer peu profonde de Yu Me Shang Nihuà, la planète n’offre guère de ressources, et la vie dans le désert reste particulièrement rude. Les oasis polaires servent simplement d’étapes pour les tribus nomades, qui doivent les partager avec une faune agressive, soutenue par les membres du mystérieux Cercle d’émeraude Yo’Huen.
Cultures : Selon toute vraisemblance, les esclaves affranchis qui participèrent au Grand Soulèvement étaient d’origine lao. Leur culture se développa à l’écart de celle des Sphères des Dragons, mais de nombreuses similitudes existent, et les Empereurs-Dragons qui vinrent réclamer les mondes de Shan'Luan trouvèrent un écho favorable.
Mais
au-delà de quelques traits communs et des traditions désormais
liées, les yen’lua ne sont pas des lao. Ayant peu d’attrait pour
la conquête, ils sont des pêcheurs ou des cultivateurs, fondant de
petites cités aux murs d’argile, plutôt que de vastes métropoles
en pierre. Les conflits armés sur les mondes du Dragon d’or se
résument à quelques escarmouches entre petits groupes armés
d’outils agricoles.
Sur
Nihn Pao, la culture yen’lua se développe autour de la mer de
Yu Me Shang Nihuà
et parvient à prospérer autour de quelques familles se spécialisant
dans la pêche des variétés endémiques à ce monde. Peu de shugenja naissent dans les jeunes cités maritimes, malgré la
proximité du soleil, et la religion ne tient jamais un rôle aussi
important que sur les mondes voisins. Le Dragon d’or est cependant
vénéré, et tous les enfants yen’lua naissent sous sa
bénédiction, durant de grandes célébrations.
L’arrivée
des yonesh est le seul évènement marquant sur
Nihn Pao au cours du dernier millénaire. Maraudeurs sanguinaires des
Confins de Shan'Luan, ils semblent avoir affronté un adversaire
trop puissant pour leur flotte de vaisseaux délabrés. Les rescapés
viennent trouver refuge sur ce monde qu’ils tentent de s’accaparer.
Une alliance de plusieurs héros suffit à tempérer leurs ardeurs.
Les survivants se réfugient dans le désert et adoptent des coutumes
nomades. Ils parviennent à prospérer en restant de redoutables
guerriers, mais en apprenant à faire du négoce avec les cités yen’lua.
Organisés
en petites tribus d’une centaine d’individus, les yonesh sont
guidés par le plus puissant guerrier, qui s’entoure de plusieurs
femmes à forte personnalité. Le
Yorok
règne sans partage le temps des déplacements de la tribu, mais il
concède ensuite une part de son autorité à ses femmes, qui règnent
ainsi sur le campement. Ce sont les enfants qui ont en charge la
santé des bêtes de trait, le plus souvent d’énormes reptiles
adaptés à la chaleur de Nihn Pao, les plus anciens exécutent
toutes les réparations et entretiennent l’artisanat tribal, source
majeur de profit.
Les yonesh ont depuis longtemps renoncés à quitter ce monde, qu’ils
considèrent comme leur foyer. De très anciennes gravures dépeignent
les navires volants de leurs ancêtres, et stimulent de rares
aventuriers qui partent alors rejoindre les cités portuaires des yen’lua, où ils embarquent pour les étoiles.
Actuellement,
l’Empire des Cinq Dragons règnent en nom sur l’ensemble du
système de Shan'Luan, mais son autorité sur
Nihn Pao se limite aux murs des trois cités Yen’lua. Les tensions
avec les tribus nomades se sont apaisées, et le déclin du commerce
a fait de la planète un lieu abandonné, apprécié par les vieux
explorateurs désireux de se retirer après une vie de tumulte.
Sites notables : Nihn Pao n’est pas une planète de mystères ou possédant des sites singuliers et exotiques. Le vaste désert de sable doré est un environnement n’abritant aucun océan ancien ou métropoles ensevelies.
Sites notables : Nihn Pao n’est pas une planète de mystères ou possédant des sites singuliers et exotiques. Le vaste désert de sable doré est un environnement n’abritant aucun océan ancien ou métropoles ensevelies.
Quelques
explorateurs viennent cependant risquer leur peau dans les dunes, à
la recherche de sanctuaires clydön, qui auraient jadis existé. Des
références sont également faites concernant un donjon Ryukkii,
oublié de tous mais dissimulant en son sein un passage vers une
dimension crée par des mages.
Ces
lieux légendaires ne sont que des rumeurs, mais régulièrement, des
individus sans foi ni loi parviennent à inciter des aventuriers
crédules à se lancer à leur poursuite, risquant leur vie dans le
désert doré.
Le Jardin polaire est le domaine des Yo'huen, un cercle de protecteurs de la nature mélangeant shugenja, wu-jen et sohei, tous suivant les préceptes du Dharma shan'lao et assurant la défense des huen'ti, les Xiānnǚ du désert profond, dont le nombre va en se réduisant. Les membres du Cercle d’émeraude Yo’Huen a des liens outresphère, avec différentes congrégations de druides vacuu, ainsi qu'avec de nombreux membres de la Ligue aventureuse. Avec leurs alliés, ils tentèrent par le passé de repousser l'invasion du Shou'sin Lao, préservant pour quelques générations encore le fragile équilibre naturel de Nihn Pao. La plupart sont désormais trop vieux pour entrer en révolte contre l'envahisseur, et le Jardin polaire a déjà été visité par quelques membres de la court impériale, trouvant le lieu reposant, et envisageant de le déplacer sur un monde moins hostile.
Le Jardin polaire est le domaine des Yo'huen, un cercle de protecteurs de la nature mélangeant shugenja, wu-jen et sohei, tous suivant les préceptes du Dharma shan'lao et assurant la défense des huen'ti, les Xiānnǚ du désert profond, dont le nombre va en se réduisant. Les membres du Cercle d’émeraude Yo’Huen a des liens outresphère, avec différentes congrégations de druides vacuu, ainsi qu'avec de nombreux membres de la Ligue aventureuse. Avec leurs alliés, ils tentèrent par le passé de repousser l'invasion du Shou'sin Lao, préservant pour quelques générations encore le fragile équilibre naturel de Nihn Pao. La plupart sont désormais trop vieux pour entrer en révolte contre l'envahisseur, et le Jardin polaire a déjà été visité par quelques membres de la court impériale, trouvant le lieu reposant, et envisageant de le déplacer sur un monde moins hostile.
Tòn
Nihuà
La
petite lune désertique est également nommée Tuan’sheng Luan, le
petit œil du dragon d’or.
Dotée d’une atmosphère respirable et d’une forêt polaire, la
lune est une halte pratique pour les Capitaines naviguant aux abords
du soleil. Aucune communauté ne s’est pourtant établie
durablement sur
Tòn Nihuà, sur laquelle souffle de puissantes tempêtes.
Le
Yon’shu
Hu’Leng Tziao y a cependant fait construire un grand dépôt de
bois sec, dans lequel les navires Lao peuvent puiser pour des
réparations au milieu d’un lac. Plusieurs baraques ont résisté
aux intempéries et offrent un large stock de matériel et d’outils
pour réarmer promptement un navire.
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